Catégorie Mémoire


MAYMAT Nicole, Le bon Dieu se cache dans les nuages

MAYMAT Nicole, Le bon Dieu se cache dans les nuages

MAYMAT Nicole, Le bon Dieu se cache dans les nuages

Ed. Le Seuil

1791, Saint Domingue. Anya, mulâtresse mariée à Simon, un Blanc venu de métropole, commence une lettre à sa belle-mère qu’elle n’a jamais rencontrée. Elle y décrit leur quotidien : la plantation de café, la naissance de leur fille Lisa et aussi leurs inquiétudes liées aux troubles révolutionnaires qui agitent l’île. De l’autre côté de l’océan, à Nantes, Lise, la belle-mère, mène une vie plutôt paisible. Mais soudain, après la déclaration des Droits de l’Homme, un vent de liberté souffle sur les plantations de Saint-Domingue. Une nuit du mois d’août, entraînés par le prêtre vaudou Boukman, les esclaves se révoltent. Ils dévastent les caféières et les sucreries, assassinent les Blancs, mais épargnent la plantation de Simon et d’Anya, qui ont toujours bien traité leurs ouvriers. Quelque temps plus tard, des Blancs ivres de vengeance viennent ordonner à Simon de leur livrer un de ses esclaves. Simon, qui a pressenti l’issue de cette confrontation, a fait fuir sa femme et sa fille. Refusant de leur remettre l’homme, il est assassiné et sa plantation dévastée. Anya, effondrée, décide cependant de reconstruire l’exploitation qu’elle transforme partiellement en hôpital pour soigner les blessés de l’insurrection. Plusieurs années plus tard, elle achève enfin la longue lettre destinée à sa belle-mère. Lorsqu’elle reçoit la lettre, cette dernière décide de partir à Saint-Domingue pour retrouver sa belle-fille et sa petite fille, mais aussi pour honorer la mémoire de son fils.

Catégorie Recherche

BOULLE Pierre H., Race et esclavage dans la France de L’Ancien Régime

BOULLE Pierre H., Race et esclavage dans la France de L’Ancien Régime

BOULLE Pierre H., Race et esclavage dans la France de L’Ancien Régime

Ed. Perrin 2007

On connaît les débats qui divisent chercheurs et hommes politiques sur le concept de race, le commerce colonial, la traite négrière et l’esclavage, y compris avant la Révolution.
Pierre H. Boulle, Français d’origine mais ayant accompli toute sa carrière universitaire outre-Atlantique, opère à froid ces sujets polémiques. Peu de pathos, mais des faits précis, des enquêtes et des calculs impeccables. Il montre ainsi que l’Etat joua un rôle essentiel dans le lancement du grand commerce colonial, surtout après la guerre de Sept Ans. Il explique surtout quand et pourquoi le concept de race est apparu en France, pourquoi il se répand au XVIIIe siècle, comment il est instrumentalisé. Enfin, étude totalement nouvelle, Pierre H. Boulle recense les Noirs et les non-Blancs résidant en métropole avant 1789, et il s’intéresse à leur mode de vie et à leur place dans la société. Autant de chapitres qui dérangent nombre d’idées reçues.

Catégorie Jeunesse

GAUVIN Gilles, Abécédaire de l’esclavage des Noirs

GAUVIN Gilles, Abécédaire de l’esclavage des Noirs


GAUVIN Gilles
, Abécédaire de l’esclavage des Noirs

Ed Dapper 2007

Un ouvrage de référence manquait à la traite négrière, l esclavage et leurs abolitions. Comment transmettre cette histoire sans outil adapté ? L auteur a conçu un abécédaire pour combler ce vide. Cet ouvrage évoque les différents aspects de l histoire des anciennes colonies françaises soumises à l esclavage (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Saint-Domingue / Haïti). Ce qui permet de comprendre que cette histoire partagée fait partie intégrante de l histoire nationale. L iconographie abondante et diversifiée sollicite l imaginaire et constitue un support pédagogique de première qualité. Cet Abécédaire de l esclavage des Noirs est un ouvrage de sensibilisation indispensable.

Catégorie Poésie

UNTEL-PASTEL Yves, L’humeur des cannes

UNTEL-PASTEL Yves, L’humeur des cannes

UNTEL-PASTEL Yves, L’humeur des cannes

E.d.L’Harmattan

Dans les Caraïbes,une île, la Martinique, théâtre d’un drame existenciel. Un nègre danse sa survie. Il défie dans un Ladja de mort un ennemi séculaire : l’enfer des champs de cannes. A travers son destin singulier, c’est celui de tout un peuple qui se déploie. Le poète lui prête ses mots : Je danse l’embrasement de la clairière peuplée de lucioles. Je danse mon rêve immense à l’éveil d’un siècle neuf.