Henri Jean-Baptiste Grégoire, L’abbé Gregoire
Henri Jean-Baptiste Grégoire – L’abbé Gregoire
Henri Grégoire est né en 1750 près de Lunéville. Curé d’Emberménil en Lorraine, il se fit rapidement connaître par ses prises de position en faveur des juifs. Député du clergé aux Etats généraux de 1789, il faisait partie de ceux que l’on appelait les prêtres patriotes et fut l’un des membres les plus actifs de la Constituante au sein de laquelle il milita notamment pour la Constitution civile du clergé. Evêque constitutionnel du Loir-et-Cher, il fut élu député à la Convention, ce qui lui permit de mener de nombreux combats tant pour l’émancipation des noirs et des juifs que pour l’usage du français au détriment des patois dans les diverses régions de France. Attaché à sa fonction pastorale, il ne cessa jamais de porter sa soutane, même au plus fort de la campagne de déchristianisation. Membre du Conseil des Cinq-Cents (1795-1798), sénateur (1802) puis comte d’empire, il n’eut de cesse de tenter d’organiser l’église de France lors des conciles nationaux de 1797 et 1801 et s’opposa avec opiniatreté au Concordat. Proche de la mouvance janséniste et, en particulier, du clergé de Saint-Séverin, il rédigea en 1801 Les ruines de Port-Royal. Député libéral sous la Restauration, il mourut en 1831 à Auteuil. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1989.
Wikipédia
Henri Jean-Baptiste Grégoire, également appelé l’abbé Grégoire, né le 4 décembre 1750 à Vého (Trois-Évêchés) et mort le 28 mai 18311 à Paris, est un prêtre catholique et homme politique français, l’une des principales figures emblématiques de la Révolution française2. L’abbé Grégoire se rallie au Tiers état et, à l’Assemblée Constituante, il réclame non seulement l’abolition totale des privilèges et de l’esclavage mais prône aussi le suffrage universel. Fondateur3 du Conservatoire national des arts et métiers et du Bureau des longitudes, il participe à la création de l’Institut de France dont il devient membre.
Réseaux Sociaux